“Voilà 50 ans, nous raconte François Hugueniot directeur d’exploitation, que le Château Sociando-Mallet appartient à la famille Gautreau, un anniversaire qui mérite d’être signalé !
La vendange 2018 est une très bonne année. Nous n’avons pas été impacté par le mildiou et, à l’approche des vendanges, le végétal était en parfait état sanitaire. Très belle vendange de qualité avec un rendement tout a fait appréciable de 48hl/ha. La qualité des raisins que nous avons encuvés était exceptionnelle, avec des maturités très intéressantes. Nous recherchons toujours de la fraicheur dans nos vins, pas de surmaturation, ni trop d’extraction. Donc belle maturité des raisins 2018 avec des degrés un peu plus élevés que d’habitude mais une bonne vivacité du vin permet de bien contrebalancer cela pour obtenir un bel équilibre. Les fermentations se sont bien déroulées, les vins sont en barriques de 90% de bois neuf pour le Premier vin.
Les 2015, 2016 et 2017 sont trois jolis millésimes avec des caractéristiques différentes. Le 2016, c’est le grand millésime du Médoc qui va peut-être se voir détrôné par 2018, on verra cela d’ici quelques mois… Ce 2016 est vraiment un très grand millésime, grande maturité, des tanins mûrs, fondus, une bouche très voluptueuse et structurée qui laisse augurer une grande garde. Le 2015 est une très belle année aussi, mais obtenue dans des conditions difficiles dans le Haut-Médoc, la région de Saint-Estèphe à laquelle nous appartenons. Les conditions climatiques ont été un peu compliquées pendant les vendanges, néanmoins, nous obtenons un vin qui est un grand classique médocain.
Quant au 2017, en bordelais, c’est l’année du gel… Grâce à notre situation géographique extrêmement privilégiée, nous avons été épargnés. En effet, le vignoble est situé tout proche du fleuve qui joue le rôle d’un gros radiateur. Nous avons donc eu une très belle récolte en quantité et en qualité. C’est un millésime très élégant, très classique, les tanins sont assez fins, un joli vin d’un bel équilibre.
Château Sociando Mallet est élevé à 90% en bois neuf et La Demoiselle dans des barriques dont 30% de bois neuf, le reste en cuves. Cela fait une vraie différence voulue au niveau de l’élevage et des qualités différentes, bien sûr ! Sociando-Mallet est un vrai vin de garde, avec puissance et structure, tout en essayant d’avoir des tanins relativement fondus. La Demoiselle de Sociando Mallet est un vin au profil plus fruité, plus facile d’accès, un joli potentiel de garde mais ce sera plus de la moyenne garde, un vin à apprécier plus rapidement avec un peu moins de puissance en bouche, mais toutefois, de l’élégance et de la fraîcheur du fruit au palais.
C’est la troisième récolte de Sylvie Gautreau, son père est toujours présent sur la propriété, mais elle a pris depuis 2015 la direction de la propriété. En 2018, j’ai été recruté en tant que Directeur de l’exploitation et nous avons aussi engagé un nouveau maître de chai. Bref, une nouvelle équipe est en train de se former pour faire évoluer et poursuivre la belle aventure de Sociando-Mallet.”
Château SOCIANDO-MALLET
Scea Jean Gautreau
Route de Mapon
33180 Saint-Seurin-de-Cadourne
Téléphone : 05 56 73 38 80
Vignoble de 6 ha (50% Merlot, 50% Cabernet-Sauvignon), planté sur des croupes caillouteuses, sablo-argileuses et argilo-calcaires.
Une réussite avec ce Médoc 2016, médaille d’Argent Concours Bordeaux 2018, corsé et savoureux, aux tanins amples, soyeux et très bien équilibrés, un vin au nez intense (mûre, groseille, épices...), de bouche persistante, de belle garde. Le 2015, médaille d’Or au concours de Mâcon développe des arômes de fruits mûrs, classique de ce millésime, le vin est corsé, aux tanins denses et bien équilibrés, à la bouche parfumée (prune, épices). Le 2014, alliant rondeur et charpente, marqué par la prune et la griotte, légèrement poivré comme il le faut en finale, à ouvrir sur une côte de bœuf flambée ou une épaule d'agneau braisée. Le 2013 est de bouche intense et dominé par la mûre, alliant souplesse et intensité aromatique. Beau 2012, aux tanins mûrs et fermes à la fois, de bouche parfumée (fraise des bois), riche et fondue, au nez où se mêlent la truffe et l’humus, charnu comme il se doit, de jolie garde mais que l’on peut déjà apprécier avec une selle d'agneau en persillé de truffe ou un ragoût de bœuf.
David Renouil 1, rue de Mazails 33340 Saint-Yzans-de-Médoc Téléphone :05 56 09 08 12 et 06 08 68 45 61 Email : vanessadavid33@hotmail.fr
BADER MIMEUR
Au sommet. Depuis 1919, la Famille Bader-Mimeur est propriétaire et exploite 98% des vignes du domaine du Château de Chassagne-Montrachet sur 5 ha plantés en Chardonnay et Pinot noir. Ce domaine familial de 8 ha au total, exploite aussi des parcelles de Chassagne-Montrachet village (proche des Grands Crus du Montrachet), de Saint-Aubin 1er cru En Remilly et de Bourgognes régionaux plantés sur la commune de Chassagne. Aujourd’hui, Nathalie et Sébastien Fossier, arrière petits-enfants de Charles Bader et d'Elise Mimeur, représentent la 5e génération du domaine et font vivre le domaine aux côtés de leur père Alain Fossier, mari de Marie-Pierre Bader. Le plus grand soin est apporté aux vignes qui sont conduites en lutte raisonnée (travail mécanique du sol, effeuillage manuel…) afin d’obtenir les meilleurs raisins possibles qui seront récoltés manuellement et vinifiés dans la cuverie historique du domaine. Tous les vins sont élevés en fûts de chêne dans les caves voûtées enterrées durant 10 à 15 mois.
Le caveau de dégustation est ouvert toute l’année sur RDV (dimanche compris). Vous y serez chaleureusement reçu par les propriétaires ou par Jean-Luc Huguenin, chef de culture passionné par la vigne et la vinification.
“L’année 2019 sera l’année du centenaire du Domaine Bader-Mimeur, acheté par Charles Mimeur en août 1919. Nathalie Fossier, 5e génération, prendra à cette occasion les rênes du domaine.”
On se fait bien entendu plaisir avec ce Chassagne-Montrachetblanc 2016, 100% Chardonnay, (le bas du Clos, avec des terres plus argileuses, est planté en Pinot noir, une parcelle de 2 ha de vignes de plus de 60 ans, vinification en cuves de chêne et élevage en fûts 18 mois). Un vin de jolie robe dorée, de bouche parfumée et persistante, avec ces connotations de fruits jaunes frais, suave comme il se doit et d’une jolie finale épicée. Le Chassagne-Montrachetblanc Vieilles Vignes 2015, (vignes de 35 ans en moyenne, élevage en fûts de chêne français, dont 20% de fûts neufs, durant 15 mois), de belle harmonie, où s’entremêlent des nuances de lis, de pomme mûre et de fumé, d’une élégance persistante. Le Chassagne-Montrachet rouge 2016, parfumé, charnu et souple, aux arômes subtils où dominent les fruits mûrs et la violette, tout en structure, très typé, allie finesse et charpente.
Gérant : Alain Fossier 1, chemin du Château 21190 Chassagne-Montrachet Téléphone :03 80 21 30 22 et 06 22 86 48 29 Email : info@bader-mimeur.com Site personnel : www.bader-mimeur.com
Domaine METRAT & Fils
Plusieurs générations de vignerons pour cette exploitation agréée Terra-Vitis, viticulture durable. Traitement en Phytothérapie en complément. A Fleurie, la roilette est un climat renommé, le sol est granitique, entrecoupé de couches argileuses qui communique au vin une expression de finesse et de charme.
Remarquable Fleurie La Roilette Vieilles Vignes 2017, il est puissant, élégant, avec de la matière, de belle couleur soutenue et avec des arômes de fruits rouges intenses, d’une bien jolie finale. Joli Moulin à vent 2016, un vin de bouche pleine et riche, aux nuances de fruits des bois et de fruits à noyau, légèrement épicé, puissant et savoureux, de teinte grenat. Quant au Chiroubles 2017, il est tout en charme, dense, au nez où prédominent les fruits surmûris. Et pour finir la cuvée Scandaleuse 2017, que l’on vous conseille de découvrir.
Ce domaine familial a été repris par François Bertheau en 2004. Il représente la cinquième génération à exploiter ce vignoble de 6,22 ha. Les vignes sont âgées de 45 ans en moyenne. L’élevage se fait en fûts (dont 20 à 30% de bois neuf) pour une durée de 18 mois, le vin, non filtré, sera commercialisé environ 6 mois après sa mise en bouteilles.
“Le 2011 a été marqué par un printemps précoce, un été pas particulièrement beau, et une très belle arrière saison, nous raconte François Bertheau. Ces conditions météorologiques ont donné de très bons résultats, avec par contre une vigilance à la maîtrise des températures en vinification. Les quantités sont, à quelque chose près, similaires à 2010. Bien qu’il soit encore un peu tôt, ce millésime 2011 apparaît bien équilibré, peut-être mieux que le 2010, dont il semble être cousin germain avec du caractère et beaucoup de fruit, peut-être un peu plus soutenu et plus tannique. Il sera sûrement de garde. Pour un vigneron c’est une belle année comme nous les aimons.”
En attendant, il y a son superbe Chambolle-Musigny Premier Cru Les Charmes 2009, parfumé, associant richesse et finesse, concentré et charnu, aux tanins bien présents, une valeur sûre. Le Chambolle-Musigny Premier Cru Les Amoureuses 2008 est remarquable, aux tanins savoureux et riches à la fois, généreux, coloré et corsé, avec cette bouche bien charnue et séduisante dominée par les fruits à noyau et la cannelle. Goûtez le Chambolle-Musigny Premier Cru 2008, qui est un assemblage de 4 parcelles, très équilibré, très parfumé (petits fruits rouges mûrs frais, humus...), avec cette pointe de griotte caractéristique de l’appellation, un vin complet, de belle intensité, de garde. Le Chambolle-Musigny 2009, au nez complexe avec des notes de fruits rouges mûrs et de réglisse, concentré au nez comme en bouche.
❤❤❤❤❤ Au sommet. Le vin est racé et distingué, très représentatif de ce que doit être un vrai grand vin de Saint-Émilion, collectionne les récompenses, et c?est mérité.
?Il y a 3 ans, nous avons arraché deux hectares de vignes, nous y avons replanté du Cabernetfranc pour augmenter la complexité et la structure de nos vins,
nous dit Lucile Carle.
C?est un cépage bien résistant, un peu plus tardif, très intéressant pour la concentration des vins. Notre vignoble est non loin de Pomerol et nous tenons à conserver dans nos vins, la finesse, le côté féminin apporté par le Merlot.
Nous sommes certifiés en agriculture biologique Ecocert depuis 1999. Cela induit des efforts supplémentaires pour nos ouvriers agricoles, surveillance permanente, labour, enherbement? pour produire de bons vins, il faut de beaux raisins et nous sommes très reconnaissant au couple qui travaille avec nous depuis près de 18 ans, Claudie et Eric. Ils connaissent très bien le vignoble et nous entretenons des rapports de confiance avec eux. Ce n?est pas évident de travailler dans les vignes, l?été quand il fait chaud ou l?hiver quand il fait parfois ?5°. Le travail de personnel agricole mérite le respect car, c?est grâce à eux, que l?on a de belles grappes de raisins. Nous utilisons pour les traitements uniquement de la Bouillie Bordelaise ou de l?argile verte en poudre, finalement tout se passe bien et cela depuis presque 20 ans ! C?est vrai que nous prenons plus de risques que les vignobles qui sont en agriculture conventionnelle, surtout les années où le climat n?est pas évident?
C?est pour protéger ses employés de la toxicité des produits chimiques utilisés pour traiter les vignes, que mon père, Pierre Carle, en 1999, a décidé de passer en Agriculture Biologique. Il n?y a pas de différence dans le verre, il n?y a pas de résidu, c?est uniquement une question de principe. L?Agriculture Biologique permet aussi de ne pas polluer les sols, il ne faut pas les appauvrir, nous sommes sur les plus beaux terroirs du monde, il faut savoir en prendre soin !
Un grand coup de cœur pour ce Saint-Émilion GC 2015, intense et chaleureux, charpenté, coloré et parfumé, aux connotations de truffe et de griotte mûre en finale, un vin qui révèle des tanins puissants et très fins à la fois. Le 2014, au nez complexe où prédominent la groseille et les sous-bois, mêlant structure et charnu, développe au palais des notes de fruits rouges cuits, de cannelle et de fumé, des taninssoyeux, tout en bouche, très savoureux déjà, même s?il a un réel potentiel d?évolution. Le 2012, de couleur grenat intense, bien charnu comme nous les aimons, aux notes de pruneau, un vin marqué par son équilibre et son harmonie, qui associe puissance et distinction, de très belle évolution, parfait avec un carré d'agneau rôti aux endives ou des noix de veau, sauce au romarin. Le 2011, tout en finesse, se caractérise par une charpente solide et des nuances de fruitscuits, au nez complexe et subtil à la fois, dominé par la griotte, la mûre et les sous-bois. Le 2010 est superbe, de base tannique importante et très équilibrée, aux arômes de fruits rouges cuits, de truffe, d?épices et de sous-bois, un vin ample, d?un remarquable équilibre en bouche, avec beaucoup de matière. Le 2009 n?a rien à lui envier, très typé, aux tanins très soyeux mais fermes également, au nez complexe (fraise des bois, cuir), d?une belle intensité en finale, un vin riche en couleur, classique, alliant finesse et charpente, ample et persistant en bouche, certainement l?une des plus belles réussites de l?appellation dans ce millésime. Quant à ce 2008, parfait actuellement, de couleur soutenue, il est d?une belle charpente, structuré, aux connotations de réglisse, de sous-bois et de cerise macérée, de bouche pleine et savoureuse. Pierre et Lucile Carle
❤❤❤❤❤ Vignoble de 11 ha acquis en 1937, avec un solargilo-calcaire, 79% Merlot, 12% Cabernet-Sauvignon et autres cépages, vignes de 25 ans.
Belle réussite avec ce Puisseguin cuvée Première 2015, aux tanins très structurés, au nez dominé par le cassis mûr, la violette et l?humus, de bouche épicée et persistante, un vin qui possède des tanins amples et très fins à la fois. Excellent 2014, aux tanins riches et savoureux, très parfumé (mûre, épices?), alliant puissance et finesse, gras et intensité. Le 2013 est tout en rondeur, ample, très agréable, quand le 2012, parfumé, typé, associe couleur et matière, avec des notes de fruits mûrs (cassis et framboise) et de sous-bois, tout en bouche comme ce 2011, harmonieux, souple, aux tanins bien enrobés, très charmeur.
Goûtez le Puisseguin-Saint-Émilion 2015, avec des connotations complexes de mûre et de cannelle, de couleur soutenue, au nez de fruitscuits et d?humus, et le Lalande-de-PomerolChâteau de Musset cuvée Première, avec un bouquet persistant et corsé marqué par les fruits rouges très mûrs, séduit par sa structure et ses tanins bien fondus.
Sce Foucard et Fils
❤❤❤❤❤ ?De la taille à la véraison, précise-t-on, nous nous concertons avec la nature pour maîtriser les rendements. taille courte, ébourgeonnage, vendanges vertes, autant d?étapes pour ajuster notre objectif. Si les rendements élevés diluent les arômes du vin, à l?opposé une concentration excessive peut se faire au détriment de l?élégance Les vignes du domaine sont implantées sur trois lieux différents : le Chaillot, c?est ici que furent élaborés les premiers millésimes. Le nom du domaine lui revient. La Croix de l?Hommée : à 320 m d?altitude, les vignes dominent le village. Les racines s?installent dans la roche mère : le micaschiste. Le Châtaignier sou : un lieu magnifique qui nous installe en douceur dans la région Auvergne. Chaque colline de la commune raconte une histoire, le patronyme des lieux témoigne, la dégustation nous le confirme. Ici l?expression du Gamay dépasse la typicité variétale, elle s?imprègne du terroir.?
Voici le meilleur Châteaumeillant rouge cuvée Parenthèse 2013, pur Gamay (vignes 10 ans, vendanges manuelles), avec ses arômes intenses où dominent les petits fruits rouges bien mûrs (groseille, mûre), un vin aux tanins mûrs, de bouche fondue, de couleur grenat. Le 2012, harmonieux, avec ces nuances se définissant par des arômes de framboise, de fraise des bois et de violette, est un vin de bouche soyeuse (11 €, environ). La cuvée Domaine rouge 2013, de bouche ronde et persistante, de jolie robe, tout en arômes (cerise, violette), est un vin gourmand, à la fois fruité et corsé (12 €).
Il y a également le Châteaumeillant cuvée Révesens 2013, un vin de bouche pleine et riche, aux nuances complexes de fruits des bois, puissant et savoureux, tandis que le 2012, avec des connotations de fraise des bois et d?épices, tout en bouche, est de roberubis brillante, et poursuit une fort belle évolution (16 €). Joli Châteaumeillant rosé 2013, de teinte soutenue, aux nuances de fleurs et d?épices, mêlant nervosité et souplesse, de bouche persistante où l?on retrouve la mûre et la fraise des bois (10 €). Pierre Picot
1, place de la Tournoise
18130 Dun-sur-Auron
Tél. : 02 48 59 57 69 Email : pierre.picot@wanadoo.fr www.domaine-du-chaillot.fr